Il ne fait pas bon rester enfermé en ce moment, alors autant profiter pour se retrouver seul, sans danger, au grand air. C’est dans ces moments, comme celui que nous sommes en train de vivre avec cette épidémie, que nous prenons conscience que la nature est une richesse.
Et c’est bien là le problème ! Quand on prend conscience que la nature est une richesse, on peut être tenté de s’approprier cette richesse et de vouloir l’exploiter. Depuis des siècles, nous avons développé cette relation à la nature : s’approprier et exploiter. On se comporte comme si nous n’étions pas un élément du système et que nous ne sommes là que pour jouir sans se soucier des conséquences.
Depuis plusieurs décennies, des femmes et des hommes nous alertent des conséquences, de notre rapport à la nature, sur notre environnement. Autrefois tourné-e-s en dérisions, ces femmes et ces hommes nous ont mis en garde contre ce que nous commençons à subir aujourd’hui avec le réchauffement climatique.
Dans notre rapport à la nature et au vivant, il faut nous poser les mêmes questions. Sommes-nous en compétition avec le vivant et la nature ou pouvons-nous envisager de coopérer pour développer une relation respectueuse ?
Je vous conseille la lecture des livres d’un illustre sage, Jean-Marie PELT, botaniste, qui cheminait lui aussi pour devenir un nouvel alpha. Dans ses livres, il décortique les fonctionnements des plantes et des animaux et leurs choix pour survivre. Je vous conseille plus particulièrement la lecture de :
– La loi de la jungle, où il est question d’agressivité,
– la solidarité chez les plantes, les animaux, les humains,
– La raison du plus faible. Vous y découvrirez que les valeurs de la virilité humaine ne sont pas une stratégie de survie efficace.
N’oubliez pas que se balader dans la forêt, c’est bon pour la santé, pour notre immunité, c’est bon pour l’équilibre psychique. C’est une vrai richesse en ce moment et en plus, c’est gratuit et accessible à tout le monde.
