La semaine passée, lundi 14 pour être exacte, des filles de toute la France se sont mises d’accord pour se rendre au collège et au lycée avec un crop top et une jupe. Pourquoi ce mot d’ordre a-t-il circulé dans toute la France ? Ah oui avant il va falloir peut être que je vous rappelle ce qu’est un crop top. C’est un haut un peu moulant qui laisse apparaître le bas du ventre. Les gars, rien à voir avec un vieux T-shirt qui n’est plus à votre taille depuis que vous êtes devenus bedonnants et qui est devenu trop court pour recouvrir la totalité de la dite bedaine…
Tu sais gamin en tant que nouvel alpha et qui plus est en tant que coach, je n’aime pas réagir aux sujets. J’ai préparé tranquillement cette chronique tout au long de la semaine avec recul, dans le feutré. Et puis hier mon gars Jean Mich nous donne à nouveau son avis sur la question après avoir déjà fait une tentative aussi creuse qu’inutile il y a une semaine et disant qu’il fallait s’habiller avec bon sens… Tu sais ce qu’il a dit hier mon gars Jean MichMich ?
- Il n’a pas annoncé qu’un travail d’ampleur serait mené auprès du personnel de l’éducation nationale pour s’interroger sur ses préjugés sexistes.
- Il n’a pas dit qu’il n’y aura aucune tolérance avec les adultes qui pourraient avoir un comportement ambigu avec leurs élèves.
- Il n’a pas dit que c’était aux hommes et aux garçons d’évoluer et d’arrêter de se comporter comme des obsédés.
- Moi je conseille aux maîtres-nageurs de proposer des formations à destination de l’éducation nationale. Ben si ! Des professionnels qui sont capables de rester concentrés sur la sécurité des autres alors qu’il ssont entourés de femmes en bikinis… Ils ont forcément des trucs à transmettre aux professeurs qui sont déconcentrés par un nombril…
Non, mon gars Jean Mich aka Monsieur le ministre de l’éducation nationale, il a dit que si on vient avec une tenue républicaine et ben il n’y aura pas de problème… Quand on parle de république, un des premiers symboles qui nous vient c’est le tableau de la liberté guidant le peuple où au premier plan, une femme portant une robe (qui lui descend certes jusqu’aux chevilles, donc pas le nombril à l’air) et qui dans l’action se retrouve avec les seins découverts…
Alors pour conclure je vais laisser la parole à André Pousse dans le film d’Audiard : faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages :