Nous vivons une période médiatique particulière. L’actualité est occupée par 2 informations à épisodes : le procès des attentats du Bataclan, et Eric Zanini Zemour alias t’y vas ou t’y vas pas, si t’y vas pas tant pis, j’en ferai pas une maladie.
D’un côté nous avons le compte-rendu quotidien des débats du procès, des témoignages des protagonistes de cet évènement, des victimes et de leurs familles. 6 années sont passées et nous pouvons regarder les faits, comprendre les rouages, analyser avec un peu de recul et un peu d’apaisement. C’est très intéressant.
De l’autre côté, nous avons un homme qui, dans un jeu avec les médias, pour faire monter la tension, est invité de partout. On parle de lui tous les jours. On lui donne la parole dans l’espoir qu’il dise enfin qu’il va être candidat à la présidentielle. Normalement le truc devrait être plié rapidement : c’est soit t’y va soit t’y vas pas. On dirait un gamin sur le plongeoir de 3m à la piscine municipale qui fait un pas en avant pour sauter suivi d’un pas en arrière parce qu’il à peur. On a tous vécu cette scène un jour à se demander si le gosse, il allait sauter ou pas. Parfois le cinéma dure plusieurs minutes d’interminables aller-retours sur le dernier mètre du plongeoir.