Cette saison, j’aimerai que nous ouvrions notre réflexion sur le monde et plus particulièrement sur l’interface qui nous permet de découvrir et de connaître le monde : les médias. Je vous rassure mes amis, il n’est pas question pour moi de devenir un éditorialiste supplémentaire qui va vous dire ce qu’il faut penser et comment il faut le penser. Mon intention est tout autre. Je vais attirer votre attention sur des faits, sur la façon dont ces faits sont traités, mettre en perspectives des informations pour nous donner à réfléchir sur ce que l’on nous donne à voir. Je pense que ce travail est salutaire à l’heure ou il existe une défiance importante envers les médias et envers l’information. Je pense que ce travail est salutaire dans une saison qui va comporter une élection présidentielle. En résumer gamin, cette chronique sera une invitation à prendre le temps de réfléchir et d’éviter l’indigestion d’information dans un rythme de plus en plus rapide !
En cette fin du mois d’août, 2 informations du monde du foot sont venues se télescoper : La première c’est la venue de Lionel Messi, star de football argentin, au Paris Saint Germain. La 2ème information, c’est la publication de l’enquête de l’ONG Amnesty International sur les 6500 ouvriers morts au Qatar sur les chantiers de la future coupe du monde de football masculin en 2022. Je redis le chiffre pour celles et ceux qui n’ont pas bien entendu : 6500 ouvriers morts, pour la plupart venus d’Asie et d’Afrique. Ce qui m’a marqué sur le traitement de ces 2 informations, c’est la charge émotionnelle qui accompagnait chacun de ces faits.