Les techniciens de laboratoire et préparateurs en pharmacie en grève ce mardi 18 mai
Après les personnels de réanimation le 11 mai, les infirmiers anesthésistes le 17 mai, c’est au tour d’autres catégories de professionnels hospitaliers de faire entendre leurs revendications .
Des métiers qu’ils aimeraient voir revaloriser : aussi bien au niveau du diplôme que des salaires.
« Exclus du Ségur de la santé » alors qu’aides-soignantes et infirmiers vont bénéficier d’une revalorisation salariale à l’automne 2021, ces autres professions se sentent oubliées, alors qu’elles n’ont pas démérité pendant cette période de pandémie.
Ce que l’on demande, nous disent les techniciens de laboratoire, c’est une « réingénérie » de nos diplômes, c’est-à-dire une reconnaissance à bac+3 et non plus à bac+2 ».
Même revendications du côté des préparateurs en pharmacie, les compétence à acquérir à l’hôpital nécessite un an de formation supplémentaire, en plus des années post-baccalauréat.
Des revendications à la hauteur des compétences exigées pour ces métiers de l’ombre, des services qui couvrent des besoins sept jours sur sept et 24 heures sur 24.
Des hommes et des femmes, comme tant d’autres, essentiels au fonctionnement de l’’hôpital.
Techniciens de laboratoire et préparateurs en pharmacie étaient mobilisés sur le parvis de l’Hôpital Nord Ouest de Villefranche cette matinée du 18 mai.
Nous sommes allés à leur rencontre.