Derrière ce joli terme de ligne de désir se cache un concept très intéressant. Les lignes de désir ce sont les chemins clandestins, en dehors des chemins déjà tracés, laissés par les passages répétitifs des gens. Tu sais gamin ce sont ces chemins où l’herbe ne pousse plus. On dit qu’il faut que quinze personnes minimum utilisent un passage pour commencer à le marquer. Il y a des lignes de désir éphémère qui se dévoilent lorsqu’il neige. Et là on se rend compte que les piétons ne traversent pas sur les passage prévus mais 10 mètres plus loin parce que c’est plus pratique et plus logique. Les chemins de désir c’est la réalité qui s’impose face aux décisions de ceux qui pensent savoir. Ce qui est beau avec une ligne de désir : c’est que son apparition va attirer d’autres personnes à emprunter ce nouvel itinéraire.
Je vous connais les gars, vous vous demandez si la chronique du coach a tourné dans le genre Wikipédia où je vous parle de tout et n’importe quoi. Que vient foutre de l’urbanisme dans notre cheminement vers la découverte de la masculinité naturelle et bienveillante ? Les plus malins d’entre vous voient déjà se dessiner un début de réponse : je vous rabâche à longueur de chronique qu’il faut marcher en dehors des routes toutes tracées pour cheminer en tant que nouveau mâle alpha. Vous n’avez pas tort. Ce que nous enseignent les lignes de désir c’est que si nous sommes suffisamment nombreux à choisir d’autres routes et d’autres itinéraires que les routes tracées et balisées, nous allons contribuer à créer de nouvelles habitudes et de nouvelles voies.